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Glyphosate Les faucheurs volontaires de Foix sont relaxés

Vingt et un Faucheurs volontaires, qui avaient rendu impropres à la vente des centaines de bidons de glyphosate, ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Foix.

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Durant le procès de vingt et un Faucheurs volontaires qui avaient badigeonné des bidons de glyphosate dans des jardineries, le procureur avait requis des peines de 150 à 300 euros d’amende avec sursis pour ces militants environnementalistes jugés pour « dégradation du bien d’autrui en réunion ». Mais le tribunal correctionnel de Foix (Ariège) a prononcé leur relaxe le mardi 1er juin 2021.

 

« C’est aujourd’hui une belle victoire, mais on attend surtout de connaître dans quelques jours les attendus du tribunal pour savoir si, comme on l’espère, l’état de nécessité a été retenu pour motiver le jugement », a indiqué à sa sortie du tribunal Dominique Masset, l’un des prévenus. « Et si c’est le cas, c’est une avancée juridique considérable », a ajouté le coprésident de l’association Campagne Glyphosate.

 

> À lire aussi : Glyphosate, vingt et un Faucheurs volontaires passent devant le juge (26/03/2021)

Des peintures sur des bidons

Mais pour lui, « la première des victoires remonte à 2017 », quand le président du tribunal correctionnel de Foix avait accepté leur requête de saisir la Cour de justice de l’Union européenne sur la dangerosité du glyphosate. La justice européenne avait toutefois estimé qu’aucun élément ne permettait de remettre en cause la validité de la législation de l’Union européenne sur les pesticides.

 

À l’origine de ce dossier, deux actions en septembre 2016 et mars 2017 de faucheurs volontaires opposés aux OGM et aux pesticides, au cours desquelles ils avaient recouvert de peinture des bidons d’herbicide dans trois magasins de bricolage en Ariège. Ces actions revendiquées et effectuées à visage découvert rentraient dans le cadre d’une campagne nationale pour « dénoncer les dangers de l’usage de ces produits toxiques », indiquent les Faucheurs dans un communiqué.

 

Le ministère public peut encore faire appel mais Dominique Masset juge « peu probable » cette possibilité « au vu de son réquisitoire assez clément ».

 

> À lire aussi : Marre des faucheurs appelle à « sortir de l’impunité » (16/09/2020)

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